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Le travail du cuir
Ce travail permet de mettre en œuvre un matériau noble et agréable : le Cuir.
Pour ce faire, il faut utiliser du cuir naturellement tanné selon des méthodes ancestrales.
Il s’agit d’un travail passionnant et très précis qui requiert beaucoup de minutie.
Cette activité a existé depuis la nuit des temps et son côté artistique s’est développé tout au long des siècles.
On trouve principalement les techniques suivantes :
On incise la couche supérieure du derme suivant les motifs que l’on souhaite réaliser, puis peut en teinter les différentes parties avec des nuances de couleurs différentes. Cet art se retrouve essentiellement dans les motifs d’entrelacs celtiques
Le cuir est aplati à l’aide de petits instruments pour donner une impression de relief. Ces instruments sont souvent de forme arrondie, et peuvent aussi être une sortes d’emporte-pièce qui constitue un motif à lui seul : exemple feuille de chêne, fleur de lys, …
Le cuir est incisé comme dans le cuir ciselé, mais on repousse les parties creuses à l’aide de tous petits instruments pour permettre aux autres parties de ressortir et donner une impression de relief beaucoup plus profonde et plus nette qu’avec le cuir martelé. On peut alors orner différents articles de cuir, réaliser des tableaux, etc.
Le cuir est seulement teinté et les pièces de couleurs différentes sont assemblées (généralement par couture). En mélangeant les différentes présentations de cuir (lisses ou non, teintés ou bruts), on réalise des articles de tailles différentes : bourses, aumônières, fourreaux pour dagues ou épées, etc. C’est cette technique qui était utilisée vers le 13éme siècle.
Ces différentes techniques se retrouvent un peu partout dans les multiples peuplades de l’Europe (des Vikings aux celtes, entre autres) ou d’autres régions du monde (comme le cuir de Cordoue mis en œuvre d’après l’art des Arabes)
